Gérer ses troubles obsessionnels compulsifs grâce

Les troubles Obsessionnels Compulsifs font partie des troubles de l’anxiété. Ils sont souvent confondus avec les tics, qui sont des mouvements isolés sans idée obsédante, alors que les T.O.C. sont des rituels obsédants qui engendrent une réelle souffrance. Il existe plusieurs types de T.O.C : l’obsession de contamination, qui pousse les personnes à se protéger d’une éventuelle contamination, accompagnée du rituel de lavage et de nettoyage excessif de soi, des objets et des lieux. L’obsession de collection, elle, pousse les personnes à collectionner des objets (la plupart du temps sans valeur) sans pouvoir s’en empêcher. L’obsession d’ordre, qui est un besoin compulsif de tout ranger ou positionner en ordre. Le rituel de vérification, qui pousse à vérifier de manière excessive les serrures, le gaz, l’eau, l’électricité, etc. Le rituel de répétition, qui pousse à relire, réécrire, répéter les mêmes choses. Le rituel de comptage ou arithmomanie, qui pousse à tout compter. L’obsession sexuelle, qui obnubile les personnes sur des pratiques sexuelles qu’elles s’interdisent. L’obsession agressive, qui est la peur de se faire mal ou de faire mal aux autres, comme renverser quelqu’un en voiture ou foncer avec le véhicule dans un fossé.

Nous avons tous des tics, mais pas nécessairement des T.O.C. Un T.O.C., au départ est une habitude que le cerveau a mis inconsciemment en place pour se rassurer. Cette habitude est devenue tellement obsédante, qu’elle génère une véritable souffrance pour la personne qui la vit. Se laver les mains est une pratique que l’on a tous un jour apprise de manière consciente, suite aux conseils de nos parents, qui nous l’ont sans doute répétée un certain nombre de fois. Petit à petit, notre cerveau a fait ce qu’il sait faire le mieux : automatiser ce geste pour en créer une habitude. Mais comment en arrive t’on au besoin de les laver toutes les dix minutes par crainte d’être contaminé ? Pourquoi cette inquiétude est-elle devenue si importante qu’elle pollue notre vie au quotidien ? Un mécanisme inconscient de protection est alors sorti de son contexte et des inquiétudes démesurées ont fait apparition dans notre tête.

L’accompagnement hypnotique ne vise pas directement à chasser les comportements eux-mêmes, qui sont au départ nécessaires et utiles. Il travaille sur les anxiétés liées aux troubles. Certaines anxiétés peuvent avoir été mises en place suite à un choc traumatique violent, ou à plusieurs chocs successifs. Un trauma ou un choc, ce sont des histoires avec des fins inattendues. Le cerveau, dont le but est de tout automatiser pour optimiser notre fonctionnement n’arrive pas bien à classer les histoires sans fin. Il y a alors dans le cerveau des boucles d’événements qui n’ont pas de fin, et deviennent obsédantes pour l’inconscient. L’hypnose permet de créer des fins à ces histoires. On a remarqué que lorsque ces histoires ont une fin, les habitudes semblent changer d’elles-mêmes, et les troubles disparaissent. Cela peut prendre un certain temps, mais les résultats sont souvent plus rapides qu’on aurait pu le penser au départ.

Le shiatsu et la réflexologie sont également de très bons moyens de travailler sur les anxiétés. Lorsqu’on subit un choc émotionnel, c’est tout le corps qui se tend. Le shiatsu ou la réflexologie agissent directement sur les tensions et le rythme corporel. Par ricochet, cela agit sur leurs pendants émotionnels. Une harmonie énergétique plus propice se crée, dans ces moments ou les inquiétudes précédaient la manifestation des troubles.

Jean-Yves Moussy

Hypnose ericksonienne, shiatsu, réflexologie au Touvet. Proche de Crolles, Pontcharra, St-Ismier, Grenoble, Chambéry.