Comme pour la plupart des addictions, nous commençons à fumer pour nous intégrer socialement, puis la cigarette devient petit à petit une habitude, parfois même, elle peut devenir une “amie”. Dans une journée, il y a différents types de cigarettes. Celle du matin, qui va avec le café, comme un rituel pour bien commencer la journée. Celles des pauses, qui permettent de prendre l’air et donnent la sensation de récupérer ses esprits, de se détendre. Celle de midi après le repas, qui donne l’impression d’apprécier l’instant présent, et parfois redonne la force de retourner travailler. Celles qui représentent une sorte de sas de décompression entre les différents moments de la journée. Celles du soir qui arrivent comme des récompenses, des moments à soi. Et puis, il y a les autres… celles qu’on fume quand on est énervé ou stressé, lorsqu’on est angoissé, ou pour donner l’image de celui ou celle que rien ne semble toucher…

L’accompagnement hypnotique, tel que je le pratique, n’est pas nécessairement basé sur le dégoût de la cigarette. Ce serait renier qu’une partie inconsciente de vous a besoin de fumer. L’hypnose ericksonienne est une hypnose respectueuse, qui ne travaille pas contre la cigarette, mais avec votre inconscient pour l’aider à trouver de véritables solutions durables et réalistes. Il est tellement plus facile d’abandonner quelque chose dont on n’a plus besoin.
Quand vous fumez, la cigarette a une fonction, comme la gestion du stress, des angoisses, de la timidité, ou autre. Installer le dégoût de la cigarette déplace le plus souvent les fonctions vers d’autres comportements compensatoires. Le report le plus connu à ce jour est “le grignotage” pour compenser les effets de manque. Mais il peut parfois être bien pire, et conduire, dans certains cas, à un état dépressif ou des anxiétés incontrôlées.
Aujourd’hui, je préfère proposer un accompagnement centré sur la personne, et non sur le symptôme. L’idée est d’aider votre part inconsciente à mettre en place ses propres solutions, celles qui vous correspondent vraiment sans vous imposer des choix qui ne vous seraient pas adaptés.

Le temps de chaque accompagnement est variable. En hypnose, on dépasse rarement les 5 à 6 séances pour effectuer un travail complet, c’est pourquoi elle est considérée aujourd’hui comme faisant partie des thérapies brèves. Certaines personnes arrêtent de fumer au bout d’une seule séance, mais il est toujours intéressant de continuer un certain travail sur soi qui permet de se sentir mieux, et ainsi d’éviter de replonger dans l’addiction. De mon côté, je vous recommande deux séances au minimum, et je vous laisse décider pour la suite.

Le shiatsu et la réflexologie agissent sur les déséquilibres énergétiques, causes des angoisses, du stress, etc. Ces méthodes ne travaillent pas sur le dégoût, mais sur le fait de se sentir mieux, de manière à vous aider à réaliser un sevrage dans les meilleures conditions et ainsi éviter l’expérience négative de replonger dans l’addiction.